Le 17 janvier 1961 à 21h43, Patrice Lumumba, le premier Premier ministre congolais, est assassiné. C'était il y a 50 ans. En un demi-siècle, de nombreux livres ont été écrits, de nombreux films réalisés, sur cette affaire. Et il y a dix ans, une commission d'enquête parlementaire établissait " la responsabilité morale " de la Belgique. Mais de larges zones d'ombre et de malaise persistent dans cette histoire. Une histoire fort peu glorieuse pour la Belgique, les Etats-Unis, mais aussi pour les Nations-Unies et le Congo. Car ce jour-là, en tuant Patrice Lumumba, c'est aussi une démocratie naissante que l'on a assassiné. On ne parle plus beaucoup de Lumumba dans les écoles, ni en Belgique, ni au Congo. Pourtant, sa disparition violente en a fait un véritable mythe. Sa mort a provoqué une vague d'émotion dans le monde entier. Une vague immense, à la mesure des espoirs que le leader africain avait soulevé dans les peuples du Tiers-monde. Il était l'homme qui avait porté la revendication de l'indépendance congolaise. Radical, intransigeant, idéaliste, ce n'était pas un " modéré ". Il n'était pas non plus de ceux que l'on corrompt Mais il était lucide, il savait que le Congo n'était pas prêt et que l'indépendance " précipitée " de son pays, en pleine guerre froide, comportait de nombreux écueils. De qui, de quoi Patrice Lumumba a-t-il été la victime ?
- Journaliste présentateur : De Selys Elodie
- Journaliste : Balteau Bernard
- Producteur : Gilles Renaud
- Réalisateur Mbre Interne Personnel : Mees Michel