Des chercheurs ont identifié une signature du microbiote vaginal associée au cancer de l'endomètre, qui serait en partie favorisée par la post-ménopause.
Le cancer de l'endomètre est détecté lorsque des cellules prolifèrent de manière anormale sur la paroi qui revêt l'utérus. Les personnes obèses, en surpoids, diabétiques ou en phase de post-ménopause sont les plus à risques. Sensibles à ces facteurs de risque, le microbiote vaginal pourrait jouer un rôle dans le dépistage de ce cancer, notamment chez les femmes post-ménopausées.
La ménopause: facteur de risque clé
Ces nouveaux travaux visent à comprendre l'impact des facteurs de risque des patientes (post-ménopause et obésité) sur la composition du microbiote vaginal. Les chercheurs ont recruté une trentaine de femmes ayant subi une hystérectomie à la suite d'un cancer de l'endomètre ou d'une condition utérine bénigne à la Mayo Clinic.
"Nous avons cherché à examiner l'impact de facteurs tels que la post-ménopause, l'indice de masse corporelle et le pH vaginal dans le microbiome en l'absence de cancer de l'endomètre et comment ceux-ci pourraient contribuer à la signature du microbiome dans cette forme de cancer", explique la Dre Marina Walther-Antonio, qui a dirigé l'étude.
Dans l'ensemble, l'équipe a vérifié les principaux facteurs de risque connus de cancer de l'endomètre: état de post-ménopause et obésité.
Elle a également identifié un pH vaginal élevé comme facteur de risque supplémentaire chez les patientes atteintes de cancer de l'endomètre.