Ce mardi marquait le deuxième jour sur sept consacré à l'audition des deux juges d'instruction et des enquêteurs. Ceux-ci expliquent pas à pas toutes les démarches effectuées pendant les quatre ans d'enquête. Tout est exposé aux jurés sans épargner aucun détail.
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Les enquêteurs français ont notamment pris la parole et certains membres de la DGSI, la Direction générale de la Sécurité intérieure, ont témoigné anonymement, via un système de vidéo-conférence. En effet, c'est à Marseille, en France, que Mehdi Nemmouche a été arrêté, le 30 mai 2014. Il est arrivé à bord d'un bus Eurolines, en provenance de Bruxelles.
L'ADN de Mehdi Nemmouche, retrouvé dans la veste que portait le tireur

Dans ses affaires, le policiers vont trouver une veste bleue, semblable à celle du tireur. "Cette veste a été passée à l'analyse chimique pour détecter la présence de résidus de tirs", explique une enquêtrice. "De nombreuses particules, compatibles avec des résidus de tirs, ont été retrouvées. Cela signifie que cette veste a été portée par quelqu'un qui a fait usage d'une arme à feu", précise-t-elle.
Un seul ADN a été retrouvé dans cette veste bleue : celui de Mehdi Nemmouche. La conclusion est la même pour les autres vêtements retrouvés dans ses bagages. Seul le profil génétique de Mehdi Nemmouche y est retrouvé. "Cela signifie que c'est lui qui portait ces vêtements", concluera l'enquêtrice.