Il a attendu pour le faire mais le nouvel habitant de Néchin a parlé à la presse. Il a accordé une interview exclusive à nos confrères de notélé dans son nouveau fief. Le comédien revient sur les raisons de son départ, sur ses projets à Néchin et règle ses comptes avec le gouvernement français.
Dans l'interview accordée à notélé, pas de langue de bois. Gérard Depardieu justifie son départ de France et son installation en Belgique: c'est le gouvernement Hollande et sa politique fiscale qui le justifient, et puis Néchin est près de Lille et de Roissy (pour le train et surtout l'avion), sans parler de ses amis: le maire (sic, le bourgmestre Daniel "Sénéchal", re-sic, "attachant et extrêmement actif"), le boucher et les gars sympathiques du bistrot "A la Chope", "qui lui rappelle Chateauroux" (où il est né).
Pour le reste le comédien répète qu'il reste français, qu'il aime les Français, même si ses compatriotes "sont dans une situation délicate", un reproche à peine voilé à l'action du gouvernement de Paris.
Celui qui a incarné Charles Quint (ce "Flamand") sur les planches n'a pas plus digéré ses "87% d'impôts" que de s'être fait traiter de minable. Il trouve la France "triste" et sans énergie. Pour l'homme de "Germinal", le président Hollande n'est pas l'homme de la situation...
Sur la Russie et la Tchétchénie, là non plus rien de neuf: arborant une doudoune siglée de l'aigle à deux têtes, il ne modifie pas d'un iota ses propos sur la démocratie: "Monsieur Kadyrov n'est pas un dictateur, il se défend, il a les taliban au cul".
Jeunes filles, viande rassie et bon pain
En Wallonie picarde, Depardieu promet d'apporter sa bonne humeur et de "ne pas courir les jeunes filles"...
Vu son agenda chargé, il n'y sera cependant pas souvent mais a bien acheté une maison à Néchin et pense y investir dans "un petit restaurant", "de viande bien rassie, tendre" voire un "joli bureau de tabac" ou une "bonne boulangerie".
RTBF