L'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de Neder-Over-Heembeek a été la cible d'un incendie criminel dans la nuit de dimanche à lundi. La Belgique compte plusieurs laboratoires d'analyses scientifiques et ce n'est pas la première fois que ce genre d'institution est la cible d'une attaque. On y trouve en effet des traces compromettantes pour de nombreux malfrats. Des preuves que certains ont déjà tenté d'effacer. Ce fut le cas notamment plusieurs fois à Loverval.
C'était en 2001 à l'Institut de pathologie génétique de Loverval, section ADN judiciaire. Le feu a été volontairement allumé à différents endroits. L'enquête démontrera que le but était clairement de détruire des preuves. Grâce à l'intervention rapide des pompiers, le pire a été évité.
Les tests ADN dérangent
Mais l'année suivante, en 2002, l'Institut est à nouveau la cible de deux incendies criminels. Pour l'un d'entre-eux, des malfaiteurs avaient placé deux bonbonnes de gaz reliées à une grenade, le tout avait été enduit d'un liquide inflammable. Manifestement, les tests ADN dérangent. Car le parquet de Charleroi et les juges d'instruction faisaient régulièrement appel à l'institut dans le cadre d'enquêtes criminelles.
En 2003, ce sont deux hommes munis d'armes de guerre qui ont bouté le feu en déversant 2 bidons d'essence.... A nouveau dans le même labo d'analyses ADN de Loverval.