La police a procédé mercredi à l'interpellation de militants du collectif #NotInMyName qui menaient une action au centre fermé 127 bis pour demandeurs d'asile de Steenokkerzeel. Deux journalistes de la RTBF et trois de leurs techniciens qui couvraient l'événement ont également été interpellés : Himad Messoudi, Julien Vlassenbroek, Guy Talin, Marc Florent et Jérémy Boisseau.
Ils ont été libérés depuis, mais les réactions sur les réseaux sociaux n'ont pas tardé, et notamment les réactions politiques.
Ahmed Laaouej, chef du groupe PS à la Chambre des représentants, demande une "réaction immédiate et des explications sans détour".
Il a également ajouté un peu plus tard: "Jan Jambon ayant refusé de répondre en Commission de l’Interieur sur l’arrestation du journaliste @Himad Messoudi, nous interrogerons donc @CharlesMichel demain en séance plénière. @pslachambre"
Pour Raoul Hedebouw, porte-parole néerlandophone du PTB, il s'agit d'une "entrave à la démocratie"
Zakia Khattabi, co-présidente d'Ecolo.
"Stay Strong"
L'association des journalistes professionnels (AJP) a elle aussi réagi et annoncé sur Twitter "suivre de près cette affaire" et précisé qu'elle interpellera à ce sujet le Premier ministre Charles Michel et le ministre de l'Intérieur Jan Jambon.
La Ligue des droits de l'Homme a de son côté partagé l'information et fait savoir sa position par les hashtags "#libertedexpression" et "#libertedelapresse".
Du côté des médias, La Libre et l'Echo ont partagé l'information sur leur site internet et l'Avenir a publié un GIF "Stay Strong" pour montrer leur solidarité.
Les internautes ont aussi diffusé des messages de soutien et se sont aussi interrogé sur les causes de cette arrestations.