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Trois journalistes de la RTBF primés

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Trois journalistes de la RTBF primés

Trois journalistes de la RTBF primés
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Trois journalistes de la RTBF primés - © Tous droits réservés

C’est encore une fois l’émission "Transversales" de La Première qui récolte les lauriers! Ce mercredi 14 mai 2014, lors de la cérémonie du Prix Belfius pour la presse, Laurent Henrard et Jean-Marc Vierset ont été récompensés pour leur reportage "Tour Apollo: Charleroi, nous avons un problème". Un sujet qui se penche sur la vie quotidienne d’un immeuble social de Charleroi en décrépitude. Après le Prix CIRCOM, Dominique Burge remporte un Prix Belfius pour son reportage "Ce que je voulais vous dire" qui traite de la dépénalisation de l’euthanasie pour les mineurs d’âge. Félicitations à eux !

"Ce que je voulais vous dire… " de Dominique Burge

Depuis 2002, la Belgique a dépénalisé, sous certaines conditions, l'euthanasie pour les adultes. Le parlement envisage à présent d’ouvrir ce droit à l'euthanasie pour les mineurs d'âge. C'est dans ce contexte que nous avons réalisé ce reportage. Parallèlement au débat politique, nous souhaitions entendre les personnes confrontées à des fins de vie d'enfants et d'adolescents; les parents, bien entendu, qui ont vécu cette expérience douloureuse et les intervenants médicaux qui travaillent au quotidien dans les soins palliatifs et les services intensifs pédiatriques.

"Tour Apollo : Charleroi, nous avons un problème" de Laurent Henrard et Jean-Marc Vierset

Vivre dans un immeuble de logements sociaux ressemble parfois à un calvaire. C’est le cas notamment pour les occupants de la résidence Apollo, située à Charleroi, dans le Nord de la ville. Cette tour de 13 étages, mise en service en 1976, a accueilli jusqu’à 160 familles et plus de 480 personnes. Le temps a passé, l’immeuble a vieilli et faute de moyen, le gérant, "La Carolorégienne", n’a jamais effectué de rénovation lourde.

Pour les occupants, leur appartement est rapidement devenu un gouffre financier : le chauffage est électrique, la toiture pas isolée et les châssis bons à remplacer. Les ascenseurs tombent régulièrement en panne, prenant au piège ses occupants. A cela s’ajoute un manque de sécurité permanent. De nombreux logements ont été cambriolés et les incendies, dans l’immeuble, sont devenus courants.

Face à cette situation, la Carolorégienne a décidé en 2013 de reloger les 160 familles. L’immeuble devait être vidé dans les mois qui suivaient. Mais c’était sans compter sur la difficulté de reloger autant de familles à Charleroi.