Résumer Amnesty International en quelques mots ? La défense des droits humains et par extension, la défense de la liberté d’expression, la défense du droit de manifestation ou encore la lutte contre les discriminations (de genre, de religion, etc.). On rappelle qu’Amnesty est financée à 90% par des dons. A part cela, elle ne reçoit aucune subvention.
L’argent qui avait été reversé à l’association en 2020 aurait permis à Amnesty de "détecter et révéler les violations des droits humains, d’alerter pour faire pression sur les autorités afin que les auteurs de violations des droits humains soient poursuivis et condamnés, d’agir en diffusant des rapports et mobilisant nos militants pour dénoncer les atteintes aux droits humains et soutenir ceux qui en sont victimes", selon leur site web.
Dans sa vidéo, Cécile Coudriou, présidente d’Amnesty France déclarait que les dons allaient permettre les opérations suivantes :
- Établir des recherches indépendantes sur le terrain : pour s’informer sur les violations des droits humains, récolter ces informations et les rassembler pour mettre en place un rapport "béton" et impartial ;
- Des mobilisations dans les rues ou en ligne : afin de plaider pour x ou y cause auprès des autorités compétentes et leur expliquer en quoi x ou y situation nécessite leur attention.
A l’époque, en France notamment, Amnesty alertait au sujet des entraves à liberté de manifestation, comme le rapportaient nos confrères de France 3.
"Il faut protéger les manifestants qui viennent exprimer des revendications de manière pacifique. Et, en France, on constate que des milliers de personnes qui s’étaient rendues en manifestation ont fini en garde à vue sans avoir commis aucune violence", expliquait Anne-Sophie Simpere, chargée de plaidoyer pour Amnesty International, aux journalistes de France 3.