Les frappes de la coalition arabe dirigée par Ryad se sont poursuivies jusqu'à 6h00 (5h00 heure belge), visant des barrages et des positions rebelles aux entrées de la grande ville portuaire d'Aden.
A l'aube, des avions ont bombardé le complexe présidentiel tenu par les rebelles et qui était le dernier refuge du chef de l'Etat Abd Rabbo Mansour Hadi avant qu'il ne s'enfuie vers l'Arabie saoudite à la veille du début de l'intervention militaire le 26 mars. Cinq personnes -deux civils et trois combattants pro-Hadi- ont été tuées par des tireurs embusqués, selon un médecin.
Durant la nuit, des affrontements ont opposé dans plusieurs quartiers des miliciens loyaux au président Hadi à des rebelles chiites Houthis et leurs alliés, des militaires restés fidèles à l'ancien chef de l'Etat Ali Abdallah Saleh, ont indiqué des habitants. Selon un militant pro-Hadi, Metaz al-Maisouri, qui réside à Aden, il y a eu depuis la fin mars un "exode massif" de familles qui ont fui la ville en raison de l'intensité des combats.
La population manque de tout, en premier lieu de nourriture, selon des organisations humanitaires.
Belga