Chahuté par les supporters, devenu le bouc émissaire de la saison difficile d’Anderlecht, Wouter Vandenhaute a décidé de faire un pas de côté. Dans les faits, il devient donc président "non-exécutif", laissant le soin à Kenneth Bornauw et Jesper Fredberg de mener la barque bruxelloise. En marge de cette décision, il est (brièvement) venu s’expliquer ce lundi soir sur le plateau de la Tribune.
"C’était le moment de communiquer" a-t-il entamé avec un sourire un peu crispé. "Je l’ai fait samedi en vidéo, je devais ça aux supporters, j’ai été le plus sincère possible. Je ne veux pas me cacher. Je l’ai fait en néerlandais samedi parce que c’est ma langue maternelle, mais je voulais aussi m’exprimer en français. Donc je serais venu… même si on avait perdu contre Bruges."
Ces derniers jours, Vandenhaute a donc fait un pas de côté pour devenir le président non-exécutif des Mauves. Qu’est ce que cela change concrètement ? Difficile de lire à travers le discours du président, qui n’a pas voulu s’épancher trop sur la question. Comme il n’a pas trop voulu revenir sur le passé, préférant se focaliser sur le futur : "Quand je suis arrivé au club, Anderlecht était en pleine crise, il y avait une certaine méfiance. J’ai commencé en étant consultant puis après six mois, Marc Coucke m’a proposé de devenir président. Mais ce n’est pas sain pour un club qu’une personne ait les pleins pouvoirs. Quand Peter Verbeke est tombé malade, je gérais le quotidien. Je ne voulais plus de ça. A l’époque c’était nécessaire mais plus aujourd’hui. On n’est pas riches mais on est sains. C’est à moi de jouer le rôle de lien entre le CA et la direction…"