Jupiler Pro League

Wouter Vandenhaute dédouane Mazzu mais semble plus que jamais dans le flou

Le président anderlechtois Vandenhaute sur le limogeage de Felice Mazzu : "Il a compris que nous n'avions pas le choix"

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

Wouter Vandenhaute était venu pour clarifier les choses, quelques heures après avoir limogé Felice Mazzu. Contraint de prendre une décision qu’il regrette, tant il avait souhaité l’arrivée du coach carolo il y a cinq mois, le président du Sporting a semblé un peu dépourvu. En dédouanant le coach carolo, il a d’abord déplacé le curseur de la responsabilité sur les joueurs, en indiquant qu’ils étaient les seuls à pouvoir faire sortir rapidement Anderlecht de cette crise profonde, qui replonge le club à l’époque pré-Kompany. Mais en prévenant la presse que le pire était toujours à envisager, il a néanmoins mis en garde tout le petit monde par cette sentence : "Anderlecht n’est plus Anderlecht". Autrement dit, Vandenhaute n’a pas de baguette magique pour sortir son club de cette situation et ne promet pas le retour imminent des beaux jours.

C’est sur le plan de l’arrière-cuisine que Vandenhaute est apparu plutôt démuni. Il a retracé le bilan de sa présidence, qu’il avait façonnée autour de deux personnalités. Vincent Kompany, qu’il avait intronisé comme entraîneur principal, entraînant le départ de Franky Vercauteren, son ami de toujours. Ce faisant, il a libéré Kompany de la direction sportive en faisant de Peter Verbeke l’homme fort du club. Mais le voilà, deux grosses saisons plus tard, dépourvu des deux hommes sur lesquels il avait bâti le début de son règne : Kompany est parti, alors que Verbeke connaît des ennuis de santé qui le tiennent éloigné des bureaux de Neerpede.

C’est donc avec deux intérimaires que Vandenhaute va poursuivre (jusqu’à la Coupe du monde ?). Robin Veldman, dont il loue les qualités en tant que coach du RSCA Futures, occupera le poste de T1. Et il ne s’agira que d’un intermède, même si Vandenhaute pressent que le Néerlandais jouera un grand rôle dans l’avenir du Sporting. D’un autre côté, il a confirmé le nom de Jesper Fredberg, présenté comme renfort dans le management sportif, qui devra avancer sur le mercato hivernal tout en donnant une impulsion pour le futur T1. Un premier pas vers une réinvention de la cellule sportive du club, qu’il estime nécessaire.

La prudence autour du coach

Felice Mazzu et Anderlecht, c'est fini, Robin Veldman prend temporairement la relève

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

Un prochain coach dont on ne sait rien. Vandenhaute ne s’est pas avancé sur un profil recherché. Peut-être parce qu’après avoir eu sous ses ordres Vincent Kompany, une légende du club, et Felice Mazzu, élu meilleur entraîneur du championnat, il doit bien se demander quel type de CV pourra bien sortir Anderlecht de l’ornière. Il a, tout au mieux, avancé l’idée d’un entraîneur qui prônera un jeu attrayant, « à l’anderlechtoise ». Une notion moins évocatrice que par le passé, qui ouvre un large champ des possibles. Celles et ceux qui espéraient boire les paroles d’un président déterminé avec un cap clair n’ont pas été rassasiés. Mais tout le monde sait désormais à quoi s'en tenir.

Sur le même sujet : extrait du JT du 24/10/2022

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma...Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Articles recommandés pour vous