Bruno Tummers départage les deux nouveaux albums des mastodontes de la variété et du disco que sont Elton John et ABBA. Le premier a parié sur le bon cheval de la modernité, le deuxième joue (un peu trop) avec la nostalgie.
On voyage dans l’espace-temps avec le chroniqueur musical de VivaCité.
L’album Voyage d’ABBA, sorti ce 5 novembre, et le nouveau projet d’Elton John, The Lockdown Sessions, paru deux semaines avant, ravissent mais déboussolent aussi les fans.
Le groupe suédois revient avec un 9e et dernier album studio, 40 ans après le précédent qui sera défendu dans des concerts en hologrammes. L’auteur-compositeur-interprète britannique mise quant à lui sur les pépites musicales d’aujourd’hui et de demain avec un album collaboratif enregistré avec la nouvelle génération.
La tentation de comparer ces deux disques est grande pour ces artistes qui ont bâti leur renommée dans les années 1970. Comme bien souvent dans l’histoire de musique, deux visions du monde s’affrontent (à leurs dépens ?) : la tradition et le conservatisme vs. la modernité et l’innovation.