Outre la carte ambulant qui est délivrée par la Région Wallonne, et outre des conditions spécifiques requises, selon le statut du vendeur et le type de vente, des autorisations de la commune ou du particulier, seront nécessaires selon le lieu de vente (voie publique, accotements, marchés communaux, parkings ou home parties).
Des taxations communales et parfois aussi des loyers seront réclamés. (les restrictions d’horaires ne visent pas trop le food truck mais concernent surtout les ventes à domicile, qui sont essentiellement au domicile du consommateur, style tupperware ou H2O).
La carte ambulant se commande une fois, en présentiel, au moment de l’inscription. Elle est valable tout le long de l’activité, et contient les informations de l’indépendant ou du gérant de l’entreprise (numéro de BCE, registre national, un QR code).
Elle coûte 150 euros pour l’indépendant – l’autorisation patronale – et 100 euros pour le préposé. Elle est délivrée sur un support électronique depuis le 01.04.2013. Pour chaque personne présente avec l’indépendant dans le food truck, il faut une carte préposée car elle n’est pas nominative.
Il faut que les personnes présentes aient un lien avec l’entreprise – on ne peut pas prendre un voisin, sauf si on l’engage ou déclare comme aidant. Une aide ponctuelle un dimanche sur une brocante c’est impossible sous risque d’être assimilé au travail au noir.
Bon à savoir : Yasmine Lamisse précise que la personne qui possède un food truck qui vend des frites un jour, peut aussi vendre des vêtements ou autres produits un autre jour avec la même carte d’ambulant (la différence se marquera dans les codes nacé bel mais pas dans la carte d’ambulant).