Toute la matinée notre équipe a proposé aux passants, des Bruxellois assez aisés et en moyenne plutôt âgés, de confier leur attentes ou leurs doutes devant une caméra. En cette belle matinée, ils confient ne pas avoir le sentiment d'avoir vu la campagne électorale démarrer. "On arrive vers le 25 mai en tâtonnant" explique un premier qui reproche aux hommes politiques de ne pas s'être suffisamment investis. Ce reproche à propos de ce manque d'entrain pour les élections, une dame le souligne aussi: "Les gens n'ont plus envie d'aller voter, c'est toujours les mêmes qui sont au pouvoir."
Les questions communautaires plus présentes
Les préoccupations communautaires, du fait de la proximité de la frontière linguistique, sont très présentes. Un homme désigne une rue à proximité: "Les gens qui habitent à droite de la rue auront un système d'allocations familiales différent de ceux qui habitent en face de chez eux." Le choix d'habiter dans une communauté plutôt qu'une autre apparait subit pour certains. Les prix de l'immobilier ont trop d'influence s’attriste cette femme: "Nos enfants par exemple n'habitent plus Woluwe parce les prix de l'immobilier sont devenus trop élevés, ils vont un peu plus loin, en dehors de Bruxelles-Capitale pour trouver des logements un peu moins chers".
Samedi le studio mobile de la RTBF sera place Bockstael à Laeken le matin, puis place Sainte-Catherine l'après-midi pour permettre à d'autres Bruxellois d'exprimer leurs préoccupations pour les élections.
Véronique Fievet