Sur la dalle de béton de l'école en construction, les gaines en plastique sont toujours là, mais pas les câbles de cuivre à l'intérieur. Un butin, l'air de rien, qui pèse quelques centaines de kilos, comme l'explique Tanguy Auspert, l'échevin des bâtiments de la ville de Namur : "On peut chiffrer au total entre 700 kilos et une tonne de cuivre, à 1,50 euros le kilo, ce qui fait entre 1000 et 1500 euros…".
Cela coûtera dix fois plus aux compagnies d’assurances, car l'électricité doit être réinstallée et le chantier va prendre plusieurs semaines de retard. Tout comme l'inauguration de la nouvelle école de Wartet : "La rentrée scolaire, dans ces locaux, sera reportée dans le courant du premier trimestre de l’année prochaine".
En 2012, la police a enregistré 180 vols de métaux sur le territoire de l'arrondissement de Namur. Dans presque la moitié des cas, ce sont les chemins de fer qui sont visés. Mais les chantiers immobiliers, comme ici à l'école de Wartet, sont également des cibles tentantes pour les voleurs de métaux.
François Louis