Le gouvernement bruxellois aurait sans doute préféré l’éviter mais la question du port du voile à la Stib, et plus généralement des signes religieux dans les services publics, s’est imposée ce jeudi lors de sa réunion hebdomadaire. La Stib (liée par un contrat de gestion avec la région) doit-elle aller en appel de la décision rendue en mai par le tribunal du Travail de Bruxelles, qui condamne la société de transport public pour discrimination à l’égard d’une femme musulmane voilée ?
Finalement le gouvernement de Rudi Vervoort a décidé… de ne pas décider tout de suite et de se donner un peu de temps pour trouver une solution malgré tous les clivages. Et les ministres ont quelques jours devant eux, jusqu’au 20 juin, pour dégager une position commune.