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Regions Liège

Voilà pourquoi la société liégeoise John Cockerill mise gros sur l’hydrogène vert

Liège en Prime épisode 28

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Non, l’hydrogène n’est pas "le" carburant du futur. Mais c’est une des solutions d’avenir pour affronter les dérèglements climatiques et la décarbonation de l’économie. Voilà en quelques mots la profession de foi de la société John Cockerill. Dans Liège en Prime, l’un des membres du comité exécutif de l’entreprise, Jean Jouet, explique les raisons pour lesquelles la région liégeoise dispose d’atouts dans ces technologies. Le savoir-faire, acquis pendant des décennies d’intense métallurgie dans le bassin industriel, permet de disposer localement des compétences nécessaires pour assembler des structures très complexes d’électrolyseurs. Et pourtant, c’est à l’autre bout du monde, sur le continent asiatique, que se concrétisent les premiers investissements de la firme sérésienne.

Depuis la première pile à combustible au Sart-Tilman, un quart de siècle s’est écoulé. Le réseau de stations-service pour voiture à hydrogène, annoncé voici dix ans par les chercheurs de l’université, n’a pas vraiment démarré. Sommes-nous à la traîne ? Les projets de John Cockerill ne manquent pas qui auraient des retombées locales, notamment à Renory, avec la perspective de créer une station de ravitaillement pour péniches à hydrogène. Sans parler, à plus long terme, du site de l’aciérie de Chertal, où des champs photovoltaïques permettraient de produire de l’hydrogène vraiment vert. Mais pour y arriver, des soutiens, financiers et politiques, seraient indispensables…

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