Ils portent le nom de caberdouche, estaminet, cabaret, assommoir, bistrot, caboulot, troquet, comptoir, buvette, café, bodega, bar, brasserie ou encore cavitje, bac à schnick…
Un peu d’histoire, tirée de l’excellent livre "Bruxelles et ses cafés" édité par la dynamique cellule patrimoine de la région bruxelloise. Lorsque les villes se développent, il est plus intéressant de boire de la bière (ou du vin), que l’eau qui n’était pas propre à la consommation, car on jetait tout à la rivière, la Senne ou ses affluents.
L’histoire de la bière rejoint un peu celle des cafés. Au XVIe siècle, les brasseries pullulaient à Bruxelles, le long de la Senne bien sûr, mais aussi le long du Maelbeek, par exemple, qui prend sa source à l’abbaye de la Cambre et puis va se jeter dans la Senne à Schaerbeek. Les cabarets se sont posés gentiment à proximité de ces brasseries.
Dans ce qui était les faubourgs, les villages, non encore urbanisés, on trouvait alors des auberges ou brasseries, où l’on pouvait se restaurer et éventuellement y passer la nuit. Le long de la chaussée d’Alemberg à Uccle, il y a encore le Spijtigen Duivel ou le Misverstand, ou alors sur Ixelles on a la fameuse Auberge de Boondael, qui ouvrait sur Watermael-Boistfort.