Le fameux alcool de riz japonais se boit à diverses températures. Déguster le saké chaud est même une très ancienne tradition au Pays du Soleil Levant, que l'on pratiquait déjà avant le XIIe siècle. La consommation du saké chaud a même un nom : kanzaké.
Les puristes vous conseilleront de ne pas réchauffer le breuvage nippon au micro-ondes mais plutôt au bain-marie pour se rapprocher au plus près de la méthode traditionnelle. Mieux vaut aussi utiliser un thermomètre de cuisine pour obtenir la température désirée. Les Japonais ont en effet établi une échelle de chaleur sur laquelle chaque cran permet de réaliser des expériences gustatives différentes.
A 30°C, c'est un saké chaud "hinatakan", qui rehausse subtilement les arômes car la température est proche de celle de notre corps. A 45°C, le saké devient "jokan" et les arômes s'intensifient.
A l'extrémité de cette graduation, on trouve le saké chauffé à 55°C : le tobikirikan. A ce niveau, le saké devient très sec et les saveurs sont décuplées.
Attention toutefois à ne pas abuser du saké chaud, sous peine d'être rapidement ivre. Lorsqu'une boisson alcoolisée est proche de celle du corps humain, l'alcool est en effet absorbé plus vite.