Les marques n'ont en effet pas d'autres choix que de trouver de nouveaux ingrédients pour élargir l'éventail de l'offre végane. On connaissait le soja, les lentilles ou bien encore les pois pour composer des simili steaks sans protéines animales. Alors que le dernier rapport du cabinet américain Grand View Research, Inc prédisait en début de mois que le marché des produits végans devrait augmenter de 10,6% chaque année jusqu'en 2030, on ne doute pas que les industriels trouveront les ressources pour concrétiser cet avenir radieux : ils vont utiliser de tout nouveaux ingrédients, parmi lesquels les féveroles, des légumineuses de la même espèce que les fèves.
Les intolérants au gluten connaissent déjà cet aliment transformé, entre autres, en farine.
En janvier prochain, le grossiste occitan Senfas a prévu de commercialiser sa terrine végétale, qui reproduit la texture d'un pâté de campagne en préférant les féveroles à l'échine de porc et au lard.
La recette compte sur un autre ingrédient auquel ont recours d'autres marques pour proposer des alternatives véganes : le fruit du jacquier. Visible sur tous les marchés asiatiques, ce fruit aux dimensions imposantes à l'écorce verte rugueuse est une option à la viande depuis des lustres. Sa chair fibreuse et ses arômes fruités rappelant la mangue et la banane sont aussi utilisés dans une sauce façon barbecue développée par cette entreprise française. En Allemagne, on retrouve le même ingrédient dans une sauce bolognaise végane mise au point par LPP Lotao Pack, qui a dévoilé sa gamme végane en mai dernier, incluant aussi une variante du chili con carne prête en trois minutes.