Dans un long entretien réalisé par Guillaume Erner sur France Culture, Luz fait le parallèle entre le destin de Vernon Subutex et l’évolution de la musique : " Vernon, comme la musique, se dématérialise tout d'un coup. Il ne reste plus qu'en lui l'essence de la musique […] Vernon est dématérialisé mais y a une âme, mystérieuse vers lesquels ses amis vont essayer d'aller, parce que s'ils sont encore matériels, ils n'ont plus rien. "
Soutenu par la grande érudition musicale de Luz qui fut aussi dj, la version BD de Vernon Subutex est devenu un livre hommage à la scène punk rock française, des " années de formation " pour Virginie Despentes. Le punk lui a appris le luxe d’être sincère dans ce qu’elle veut, ce qu’elle pense et ce qu’elle sent. " Si tu suis un vrai parcours universitaire, tu apprends à obéir, à être puni, à être noté tout le temps, à être classé par rapport aux autres. Le premier apprentissage n’est pas forcément ce que tu sens au niveau intuitif et d’en tenir compte. " Même si apprendre à être sincère n’est " pas forcément génial pour la vie réelle. "
L'intégralité de l'entretien est à retrouver ici