Sur les 40 candidatures reçues, 16 associations ont donc été sélectionnées pour accompagner la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du Plan d’Action National : Centre de Prévention des Violences Conjugales et Familiales, Chayn Belgique, Fédération des Centres de Planning Familial des Femmes Prévoyantes Socialistes, Femmes de droits asbl, Frauenliga/vie féminine VoG, Garance, Groupe pour l’Abolition des Mutilations Génitales féminines (GAMS Belgique), Isala asbl, La Voix des Femmes, Plan International BE, Plateforme Citoyenne pour une Naissance Respectée (PCNR), Pôles de ressources en violences conjugales/Collectif contre les violences familiales et l’exclusion, Praxis, Sensoa, Vrouwenraad et Vzw ZIJN – Beweging tegen Geweld-MoveMen.
Grâce à ces mouvements, les violences basées sur le genre sont progressivement sorties du domaine privé
"Sans la société civile, aucune politique pertinente de lutte contre les violences n’aurait vu le jour", estime Sarah Schlitz, citée dans le communiqué. "Grâce à ces mouvements, les violences basées sur le genre sont progressivement sorties du domaine privé où elles étaient cantonnées pour apparaître telles qu’elles sont : un fléau public dont les gouvernements doivent se saisir."
Depuis 2001, la lutte contre les violences basées sur le genre a fait l’objet de cinq plans d’action nationaux importants en Belgique. L’Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes (IEFH) assure la coordination de la mise en œuvre du plan 2021-2025.