On n'est pas des pigeons

View from my Window tome 2 : écouter battre le coeur de l'humanité à un moment unique de son existence

Barbara Duriau, auteure binchoise de View from my Window, a publié un deuxième tome de sa compilation de photos. Pour poursuivre ce qu'elle a créé en mars 2020, alors que le Covid-19 figeait le monde dans un confinement mondial.

Sur son site web, elle raconte: "Nous allons tous être confinés, chez nous, avec une seule et même vue depuis notre fenêtre, pendant de longues et nombreuses semaines. Quelle est cette vue à l’autre bout du monde ? " Elle proposa aux internautes de la prendre en photo et de la partager avec d’autres confinés en créant un groupe Facebook. " Cela permettrait de se connecter et s’évader en toute sécurité. " Et c'est ainsi que le groupe Facebook View from my window - 72 pays y sont représentés - est né.

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Un deuxième livre avec des photos du même confinement de mars et avril 2020

© View from my window

... soit elles étaient stupéfiantes, soit elles étaient associées à des histoires dingues.

Il restait énormément de photos qui méritaient elles aussi d'être mises en lumière: "soit elles étaient stupéfiantes, soit elles étaient associées à des histoires dingues", assure Barbara Duriau. 

L'essentiel des photos ne sont pas toujours paradisiaques, colorées, et donneuses d'espoir, comme le souligne Benjamin Maréchal.

En effet, répond Barbara: "Je voulais absolument prouver que chacun a sa vue quelle qu'elle soit". Elle explique que le groupe, "c'est la vue de quelqu'un, quelque part dans le monde, quelle qu'elle soit. Qu'elle donne sur un building, un océan, une montagne extraordinaire comme l'Himalaya."

(Il y a) une superbe histoire qui a révélé ce que la personne vit vraiment en temps réel au moment où elle poste la photo.

Benjamin a sélectionné une photo prise à Osaka, au Japon, une vue sur des hauts bâtiments sans âme. Pour Barbara, la vue est associée dans le livre à "une superbe histoire qui a révélé ce que la personne vit vraiment en temps réel au moment où elle poste la photo."

Barbara pointe qu'éditer ce livre a représenté un travail de titan. Il a fallu deux mois pour récolter toutes les photos et les obtenir en haute définition. Les photos avaient principalement été prises en effet avec un smartphone. En matière de droits, Barbara précise que, dès que les personnes s'inscrivent au groupe View from my Window pour poster leur photo, elles en cèdent les droits.

Le groupe disparaîtra-t-il quand la pandémie sera derrière nous ?

© View from my window

Justement pas. Le groupe est bien là. Il grandit de jour en jour. Là, on a deux millions 650 000 membres.

"Justement pas", insiste Barbara Duriau, "le groupe est bien là. Il grandit de jour en jour. Là, on a deux millions 650 000 membres."

Pour elle, "l'important pour les membres, c'est les connections qu'ils se sont créées, les liens d'amitié qui se sont développés" entre eux.

Elles est assez d'accord avec Carlo qui résume la philosophie de View from my Window en la qualifiant d'"Esperanto de la photo", la création d'un nouveau langage universel.

Et la vue de chez Barbara Duriau, elle est comment ?

Canal à Amsterdam
Canal à Amsterdam © Getty Images

Pas mal: sa fenêtre donnant "sur un petit canal à Amsterdam, sur lequel plein de petites poules d'eau font plein de bruit."


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