... soit elles étaient stupéfiantes, soit elles étaient associées à des histoires dingues.
Il restait énormément de photos qui méritaient elles aussi d'être mises en lumière: "soit elles étaient stupéfiantes, soit elles étaient associées à des histoires dingues", assure Barbara Duriau.
L'essentiel des photos ne sont pas toujours paradisiaques, colorées, et donneuses d'espoir, comme le souligne Benjamin Maréchal.
En effet, répond Barbara: "Je voulais absolument prouver que chacun a sa vue quelle qu'elle soit". Elle explique que le groupe, "c'est la vue de quelqu'un, quelque part dans le monde, quelle qu'elle soit. Qu'elle donne sur un building, un océan, une montagne extraordinaire comme l'Himalaya."
(Il y a) une superbe histoire qui a révélé ce que la personne vit vraiment en temps réel au moment où elle poste la photo.
Benjamin a sélectionné une photo prise à Osaka, au Japon, une vue sur des hauts bâtiments sans âme. Pour Barbara, la vue est associée dans le livre à "une superbe histoire qui a révélé ce que la personne vit vraiment en temps réel au moment où elle poste la photo."
Barbara pointe qu'éditer ce livre a représenté un travail de titan. Il a fallu deux mois pour récolter toutes les photos et les obtenir en haute définition. Les photos avaient principalement été prises en effet avec un smartphone. En matière de droits, Barbara précise que, dès que les personnes s'inscrivent au groupe View from my Window pour poster leur photo, elles en cèdent les droits.