Cinq ans après son sacre mondial, la Belgique est de retour en finale de la Coupe du monde de hockey. Les Red Lions ont passé l’obstacle néerlandais vendredi, non sans difficulté, et ont gagné droit d’affronter l’Allemagne dimanche pour tenter de remporter un deuxième titre consécutif.
"La clé de la finale sera de parvenir à gérer nos moments creux. Si on y arrive et qu’on joue à notre niveau, on peut l’emporter", a confié Victor Wegnez au micro de notre envoyé spécial Christophe Reculez.
Moins irrésistibles que lors des précédents tournois majeurs, les Red Lions semblent en avoir encore sous le pied : "C’est vrai qu’aux Jeux Olympiques de Tokyo, on était très bons durant toute la durée du match. Ici, on est impressionnants par moments. C’est ce qu’il y a de plus difficile au hockey, être constant pendant 60 minutes. On dit toujours qu’on doit faire un match parfait dans le tournoi, j’espère que ce sera dimanche en finale".
C’est de plus en plus difficile, tout le monde veut battre la Belgique
Son capitaine, Félix Denayer, pense qu’il ne faut pas sous-estimer les performances des Red Lions : "Le public belge a été gâté ces dernières années. C’est très difficile de jouer à ce niveau sur la longueur". La recette pour continuer de gagner ? "On essaie toujours de se réinventer. Tout le monde veut à chaque fois être meilleur et c’est pour cette raison qu’on continue de dominer. Avant, on était plus des outsiders, maintenant, toutes les équipes nous observent et tentent parfois de nous copier. C’est de plus en plus difficile, tout le monde veut battre la Belgique".
À 32 ans, Denayer fait partie des cadres de l’équipe. Dimanche, il disputera d’ailleurs sa 7e finale dans un tournoi majeur. "Il y a une différence entre la première finale et la 7e : l’expérience. Avant, on était très stressés avant de disputer une finale. Même manger devenait difficile. Maintenant, chaque joueur a son petit rituel. C’est intéressant à voir car il y a une tension qui s’installe dans le groupe. Et on a besoin de cette tension. Tu regardes autour de toi, tout le monde se prépare pour aller à la guerre ensemble", a expliqué Denayer.
Avant de conclure sur l’adversaire allemand : "On les connaît assez bien. Ça fait quelques années qu’ils essayent de nous battre. On respecte leurs qualités mais on est assez confiants".
La finale entre la Belgique et l’Allemagne est à suivre dimanche à 14h30 sur VooSport.