C'est notamment le cas du côté de Verviers. Beaucoup ont encore de la famille sur place. Des proches qui font partie des sinistrés et qui ont besoin d'aide.
Nous nous sommes rendus au Centre Culturel Alevi de Verviers, où beaucoup de membres de la communauté turque ont de la famille dans la région d'Elbistan, une petite ville située à 20 kilomètres seulement de l'épicentre de la deuxième secousse.
Une réunion a eu lieu ce matin à l'issue de laquelle il a été décidé de collecter de l'argent à envoyer à un autre centre culturel situé là-bas.
Ils ont tout perdu. Ils nous demandent de l'aide
La plupart des personnes présentes au centre ont pu avoir des nouvelles de leurs familles. Des nouvelles qui sont pour la plupart rassurantes, mais pas toujours. Une dame nous confiait avoir perdu sa tante et attendre désespérément des nouvelles de son fils entre la vie et la mort aux soins intensifs.
Ezgi Erdogan, elle, est originaire d'Elbistan. Sa famille y vit. "Notre famille est saine et sauve, c'est le plus important. Mais ils ont tout perdu. Ils se retrouvent dans des tentes, sous la neige, sans chauffage. Ils nous demandent de l'aide."
Une aide surtout financière: "Ici, on récolte surtout de l'argent" explique Ezgi Erdogan. "On ne sait même pas envoyer des dons parce que les dons sont arrêtés aux frontières et sont éparpillés en fonction d'où l'état veut les envoyer."
Regardez ci-dessus notre reportage.