14.500, c’est le nombre de postes éligibles tous niveaux de pouvoir confondus qui existe actuellement en Belgique. Et pour la population, c’est trop. Trop d’élus, trop fouillis, on ne sait plus qui s’occupe de quoi ni à qui s’adresser. Alors pour eux c’est sûr, il est grand temps de simplifier tout cela.
Et ce n’est pas Maxime Prévot, le président des Engagés qui dira le contraire… Bien qu’un nettoyage s’avère complexe. "Il n’y a pas de réunions entre les partis pour limiter le nombre d’institutions et de députés et je le regrette", affirme le président des Engagés. "C’est vrai qu’il y a trop de couches de lasagnes et de mandataires publics."
A titre d’exemple, le président cite le nombre de ministres de la Santé en poste en Belgique : 9. Un au niveau fédéral, un en région flamande, un à Bruxelles et tous les autres en Wallonie. "Ne fut-ce qu’à l’échelle francophone, on doit se mettre autour de la table", reprend-il. "J’ai déjà essayé de réunir les présidents des partis francophones plusieurs fois. Mais personne jusqu’à présent n’a convoqué de réunion." Selon lui, ce rôle revient traditionnellement au parti le plus important, à savoir le PS actuellement. "On doit être en capacité de se réformer, sinon on perdra toute crédibilité vis-à-vis des Flamands.