Après un troisième passage par le Conseil d’Etat, la proposition de loi qui dépénalise et assouplit les conditions d’accès à l’avortement revient ce mercredi en séance plénière de la Chambre. Mais le vote de ce projet de loi pourrait ne pas intervenir. Car cette loi divise toujours, et la Flandre y reste majoritairement opposée. Eliane Tillieux, était l’invité de la matinale de Première ce mercredi matin.
Alors que certains partis comme le CD&V et la N-VA en ont fait un enjeu pour la formation d’un futur gouvernement, le PS dénonce de son côté, un chantage. Interrogée par Rachel Crivellaro sur le texte actuellement sur la table de la Chambre, la députée PS qui soutien le texte a réaffirmé sa conviction que cette loi sur la dépénalisation de l’avortement et l’extension du délai dans lequel celui-ci peut se pratiquer est une avancée.
"Nous sommes convaincus que la proposition apporte une solution à toutes ces femmes qui, aujourd’hui, se trouvent confrontées à une grossesse non désirée et n’ont pas d’option ici en Belgique", faisant référence aux femmes qui se rendent aux Pays-Bas chaque année. "Elles sont entre 500" et 1000 chaque année à devoir faire ce pas, clandestin, parce que chez nous nous avons limité à douze semaines la période durant laquelle l’interruption de grossesse peut se faire", a indiqué la députée socialiste.