Ces taxis aérien, Xwing les imagine autonomes. L'objectif de la startup : faire en sorte que n'importe quel avion, aéroplane ou avion à décollage et atterrissage vertical (VTOL), à carburant fossile ou électrique, puisse rouler, décoller, voler et atterrir tout seul.
Equipé de caméras, serveurs, radars, lidars et autres capteurs, le Cessna Caravan est déjà autonome par beau temps, et Xwing travaille à le rendre capable d'affronter seul les intempéries.
L'avion est un bon élève, contrairement aux humains qui se comportent différemment à chaque fois
Marc Piette se doute qu'il va faire face à des résistances. Mais le Belge reste convaincu que ces vols seront plus sûrs. "La grande majorité des accidents aériens sont causés par des erreurs humaines", note-t-il, avant de rappeler que grâce au pilote automatique, "les gens volent déjà tout seuls en bonne partie".
Quand les ascenseurs ont été inventés, "les gens avaient super peur de s'en servir sans opérateur", s'amuse-t-il. "Aujourd'hui on presse le bouton sans se poser de questions. Ce sera pareil pour l'aviation".
"L'avion est un bon élève, contrairement aux humains qui se comportent différemment à chaque fois", ajoute un pilote.
"Nous construisons le Uber du ciel"
D'autres entreprises se sont également lancées dans cette course. C'est notamment le cas d'Archer et de Joby. Les deux entreprises espèrent lancer leurs premiers services de taxis aériens d'ici fin 2024, avec des pilotes.
Archer a déjà reçu une pré-commande de United Airlines pour 200 véhicules. "Nous construisons le Uber du ciel", se réjouit Louise Bristow, vice-présidente de l'entreprise.
Selon elle, dix ans seront nécessaires "pour qu'il y ait suffisamment d'appareils en service, que les gens se soient habitués à se déplacer ainsi, et qu'on ressente la différence" dans les villes.