Nos habitations sont-elles sexistes ? La question peut paraître saugrenue. Pourtant une vraie réflexion émerge depuis quelques années sur l’impact de l’agencement de nos maisons et de nos appartements.
Peut-être encore plus que dans la sphère publique, la problématique de l’invisibilisation de la femme dans la sphère privée reste trop peu abordée. Conséquence inattendue de la pandémie de Covid, ce sujet refait surface avec force. En effet, le confinement et l’expérience du télétravail qui en a découlé a permis de mieux percevoir le chemin qu’il reste à parcourir pour faire évoluer nos logements dans une logique plus égalitaire.
Comment répartir équitablement l’espace de vie lorsqu’un couple pratique le télétravail ? Comment assigne-t-on les pièces ? Qui hérite du bureau ? Qui se retrouve au milieu du salon ? Une constatation émerge alors, la conception même des logements traditionnels a tendance à hiérarchiser l’organisation familiale.