Icône représentant un article video.

Vidéo

Valérie est prothésiste capillaire : "J’ai voulu redonner du sens à mon métier"

Valérie est prothésiste capillaire

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

Lorsque nous entrons dans son salon de Haine-Saint-Pierre, en région louviéroise, Valérie nous accueille avec son plus grand sourire : "Ici c’est le salon de coiffure mais pour les prothèses, je fais ça en haut afin de me retrouver seule avec mon client."

Les client·e·s de Valérie préfèrent se faire coiffer à l’abri des regards : "On a des gens qui ont fait tellement de chimios que leurs cheveux ne poussent plus. Des femmes qui ont des problèmes hormonaux. Des personnes dont la maison a brûlé et qui ont eu de grosses brûlures au niveau du cuir chevelu. Des personnes qu'on a dû opérer suite à une tumeur au cerveau et qui ont des cicatrices énormes […]. Des personnes qui ont des maladies mentales et qui s'arrachent tellement les cheveux que ça ne repousse plus."

Dorothée est une habituée du salon depuis plusieurs années, ces prothèses ont changé sa vie. "Je suis devenue chauve suite à une maladie, comme beaucoup. J'étais un peu désespérée. Je ne voulais plus me regarder dans le miroir", nous explique-t-elle. "Je ne voulais plus être sur aucune photo. Quand j'étais invitée, j'étais souvent gênée par mon apparence. Parce que ça rappelle ce que j'ai vécu. Et donc on a toujours un peu l'impression d'avoir un regard apitoyé."

Valérie camoufle tout cela avec une prothèse qui se colle sur le crâne et qui tiendra plusieurs mois. Dorothée pourra se laver les cheveux, faire du sport, avant de revenir se faire coiffer dans le salon de Valérie, à l’abri des regards.

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma...Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Sur le même sujet

Articles recommandés pour vous