"Quand on prend des décisions, il faut les mettre en œuvre", ce sont les propos de Conner Rousseau, le président des socialistes flamands.
Lundi soir, les ministres rassemblés en conseil des ministres restreint, se sont accordés sur les modalités d’application de cette vaccination obligatoire dans le secteur des soins de santé, avec y compris des sanctions. Un accord avalisé alors par le vice Premier ministre socialiste Pierre-Yves Dermagne. Mais, depuis, le président du parti socialiste, Paul Magnette, a remis en cause cet accord, et prône désormais une solution alternative pour éviter les sanctions du personnel soignant, qui refuserait de se faire vacciner.
Le PS estime qu’il ne peut y avoir d’obligation pour les soignants si elle ne s’applique pas à la société pour tous les adultes, (ce qu’il prône par ailleurs), il propose donc que les personnes non-vaccinées ne soient pas licenciées mais suspendues, afin d’obtenir une allocation temporaire qui ne diminue pas avec le temps.