L'objectif est de faciliter la libre circulation en sécurité au sein de l'UE ou à l'étranger, tant pour le travail que pour le tourisme, a-t-elle ajouté.
Le document numérique devrait être prêt pour l'été, a complété un porte-parole de la Commission. Les États membres se sont déjà accordés en janvier sur certains principes. La Commission, elle, peut aider dans l'interopérabilité des systèmes nationaux de santé.
L'idée d'un passeport sanitaire Covid est poussée par les pays méridionaux fort dépendants du tourisme, au premier rang desquels la Grèce. Mais elle a suscité de la part de pays comme la France, l'Allemagne ou la Belgique des craintes de discrimination envers ceux qui n'ont pas encore été vaccinés ou ne peuvent l'être.
Les informations qui devraient figurer sur le "pass" ne comporteraient pas seulement la vaccination, mais aussi les résultats de tests ou encore un certificat de rétablissement après avoir contracté le virus et développé des anticorps.
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La Commission dit agir dans ses prérogatives de facilitation de la libre circulation aux passages de frontières. Il reviendrait alors aux États membres de choisir comment ils utiliseraient ce document en interne, peut-être même pour l'achat d'un billet de festival ou l'accès au restaurant.
Ursula Von der Leyen avait déjà indiqué jeudi soir, après un débat à ce sujet avec les dirigeants des Vingt-sept, que la préparation technique d'un tel document prendrait environ trois mois.