La recette des low cost est connue : un seul type d'appareil moyen courrier, une classe, des prix d'appel agressifs mais beaucoup d'options payantes : flexibilité, placement, nourriture, bagages en soute voire en cabine...
Leur capacité de rebond a déjà été prouvée : en 2020 et 2021, "les compagnies low cost se sont rétablies plus vite pendant l'été que les transporteurs traditionnels, et certaines ont retrouvé leurs niveaux de 2019 depuis août" dernier, selon l'organisme de surveillance du trafic Eurocontrol.
Volotea, compagnie espagnole vise une capacité en augmentation "de près de 40% par rapport à 2019" et "entre 9 et 9,5 millions de passagers en 2022, soit environ 32% de plus que son record historique de 2019".
Vueling (groupe IAG), qui a récupéré 18 créneaux aéroportuaires à Orly lâchés par Air France en contrepartie d'une aide d'État, va étoffer significativement son programme estival : 50 lignes directes au départ de cet aéroport, contre 11 en 2019. À l'échelle européenne, elle retrouvera ses capacités de 2019.