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La police prétend que la victime s’est montrée menaçant et a tenté de se saisir de l’arme d’un des policiers qui lui ont tiré dans la tête et la poitrine.
Mais tous les témoins entendus dans les différents reportages sur le sujet ont une version différente : pratiquement tous parlent d’un individu non armé, les bras levés, abattu par les forces de l’ordre.
Les images de la mère de l’adolescent, inconsolable, et de son beau-père brandissant une pancarte indiquant "La police a assassiné mon fils désarmé", ont rapidement circulé outre-Atlantique.
De nombreuses personnes ont dès lors rejoint le site où le drame s’est joué pour exiger que justice soit faite, manifestant au cri de "No justice, no peace" (pas de paix sans justice).
Des scènes de pillage et d’émeutes ont également suivi ce tragique évènement. Des jeunes en colère d’un côté et des opportunistes, de l’autre ont vandalisé des voitures de police mais aussi pillé des magasins, rapportent les médias américains dotn ABC News. La police anti-émeute est donc descendue en nombre sur les lieux.
"L'enquête suite au décès de Michael Brown est en cours", a fait savoir James Knowles, maire de Ferguson. "Je comprends que des gens veuillent exprimer leur frustration mais certains petits groupes en profitent pour piller et vandaliser. Nous devons conservons le calme".
Julien Vlassenbroek
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Le traitement des minorités par la police de Los Angeles se trouve de nouveau au coeur d'une polémique après plusieurs cas médiatisés: un jeune homme désarmé abattu, une femme passée à tabac, et un producteur arrêté pour rien.
En dépit d'un appel au calme du président Barack Obama, la ville de Ferguson (Missouri), a connu une nouvelle nuit d'émeutes à caractère racial qui s'est soldée par deux blessés par balle et 31 arrestations, a annoncé la police mardi. Les policiers ont une nouvelle fois dû faire usage de gaz lacrymogène pour disperser des manifestants.
