Ecarté par d’autres dirigeants et un de ses associés dans la gestion de l’URLC (Nat 1), l’ancien président Ousmane Sow a saisi, en vain le Tribunal pour modifier le cours des événements.
Touché dans sa chair, il se confie.
Le dossier de gouvernance de l’Union Royale la Louvière Centre (Nationale 1) a connu un nouvel épisode la veille de la Noël, avec l’ordonnance de la chambre des référés du Tribunal de l’entreprise du Hainaut siégeant à Mons. Celle-ci a bel et bien débouté l’ancien président franco-sénégalais Ousmane Sow, à la suite de son action à l’égard des asbl URLC et Centre de Formation !
Pour ce dernier, sa révocation comme dirigeant au sein du club hennuyer n’était pas valable ; elle n’émanait pas d’une réunion de conseil d’administration convoquée dans les règles de l’art.
L’ancien recruteur du FC Lorient et du Red Star avait dès lors demandé au Tribunal de suspendre toutes les décisions prises par l’AG écrite du 10 novembre 2021.
Coup dans l’eau en définitive puisque le Tribunal de l’entreprise a notamment pu établir qu’il n’était pas prouvé que si tous les anciens administrateurs - la société par actions de droits français la SAS TF Invest, propriétaire de l’URLC, en tant que personne morale et quatre administrateurs en tant que personnes physiques - avaient eu droit de vote, le résultat final aurait été différent de celui issu de la fameuse AG litigeuse.
Le Tribunal a aussi estimé que l’ancien président Ousmane Sow ne démontre pas que sa présence en qualité de président de l’URLC est la meilleure garantie du développement des deux asbl de gestion de l’URLC. " Ce qui est certain, note le Tribunal, c’est que la suspension des effets de l’assemblée générale du 10 novembre 2021 aura pour résultat le retour des deux anciens administrateurs évincés (Ousmane Sow et Adrien Fuchs) et donc la renaissance des querelles incessantes ayant miné l’ambiance et l’activité du club antérieurement. "