Alors que les cas de Covid explosent au sein des clubs de l’élite, avec une cinquantaine de cas positifs déjà recensés dans les clubs de Pro League ce jeudi, l’Union Saint-Gilloise coule des jours heureux du côté de l’Espagne.
Beaucoup d’équipes belges, à l’instar du Standard, ont décidé de rester en Belgique pour préparer la deuxième partie de saison compte tenu de l’évolution de la crise sanitaire. L’Union a pris le parti de s’envoler pour La Manga, dans le sud de l’Espagne. Et finalement, quitter la Belgique semble avoir été la meilleure solution.
"C'était une chouette semaine car on est sorti de ce monde difficile avec les conditions sanitaires. Et puis on a eu la chance de passer une semaine au soleil", raconte Felice Mazzù à notre micro. Avec un groupe au complet, préservé du Covid pendant ce stage hivernal (0 contamination recensée), l’entraîneur unioniste ne peut être plus satisfait : "Les seuls risques étaient à l’aéroport et dans l’avion. Ici à l’hôtel, on est constamment entre nous. Les risques sont peu élevés".
Se retrouver ici en quarantaine pendant une semaine, ça nous protège
"C’est une chance qu’on ait pu partir et se retrouver dans un cadre idyllique comme celui-ci pour préparer la deuxième partie de saison", continue le portier de l’Union Anthony Moris, "Se retrouver ici en quarantaine pendant une semaine, ça nous protège. Car en Belgique, on est amené à voir nos familles, nos amis. Tandis qu’ici on est entre nous, on ne croise personne. Il y a moins de risque en venant ici en Espagne qu’en restant en Belgique".
"On est un groupe très intelligent qui a fait attention pendant les vacances et qui sait respecter les règles sanitaires. On est très peu à avoir été positifs au Covid depuis 2 ans", explique Moris.