Sur l’île de Paxos en Grèce, les visiteurs peuvent découvrir une empreinte géante de pied, similaire à une trace de basket dans le sable. Présentée lors de la Biennale de Paxos, cette œuvre monumentale dénonce la destruction de la nature et de notre planète par les humains.
Quinze jours : c’est le temps qu’il a fallu à l’artiste grec The Krank pour installer "Footprint", œuvre monumentale déployée au beau milieu d’un écrin vert sur l’île de Paxos, située à l’ouest de la Grèce. Réalisée à même la terre, sa création représente une empreinte géante de pied humain et s’étend sur une superficie de 1000 mètres carrés. Elle a été réalisée à même le sable, à quelques mètres de la mer.
Une œuvre aussi époustouflante que frappante, mais surtout très engagée. Présentée dans le cadre de la Biennale de Paxos qui se déroule jusqu’au 31 juillet, elle met en lumière "le besoin urgent de trouver un équilibre entre la croissance économique, le bien-être social et la préservation de l’environnement", explique l’artiste sur son compte Instagram.
Sur le plan conceptuel, "Footprint" traite de la signification de la perte. La nature, les écosystèmes, la biodiversité, sont dans un état variable avec un signe négatif.
"Le parallélisme qui émerge à travers l’éphémérité de mon travail, et de notre présence en tant qu’espèce, renforce le message que je voulais communiquer. Tout est fluide, et rien ne doit être considéré comme acquis", ajoute-t-il.