Les conditions d'arrestation de Salah Abdeslam posent de nombreuses questions quant à ses motivations, le type de soutien qu'il a reçu. Pour parler de l'enquête autour du terroriste de Paris, Nathalie Galant, avocate d'Abid Aberkan, le logeur de Salah Abdeslam à Molenbeek, Thomas Renard, expert en contre-terrorisme et Michaël Gantinne, criminologue à l'ULG sont autour de la table des Décodeurs.
"Salah était aux abois, faire appel à un membre de sa famille était moyen le plus sûr de se faire attraper" annonce d'entrée Nathalie Gallant. En effet, après son retour improvisé à Bruxelles depuis Paris, c'est la deuxième fois qu'il appelle à l'aide. "Cela montre certains traits de sa personnalité, sans doute de l'improvisation, de l'impulsivité" ajoute l'avocate.
"Les réseaux djihadistes recrutent dans les cercles familiaux et dans les réseaux d'amis très proches. C'est donc un élément important de l'enquête. Peut-on tirer des conclusions sur le fait que Salah s'est fait interpeller avec ses proches?" questionne Thomas Renard. Cela ne veut pas forcément dire qu'il a été lâché par l'EI. L'enquête va devoir le démontrer."
Voulait-il mourir en martyr?