Passons ensuite au fonctionnement. Tous les clubs seront désormais réunis dans une seule et même poule. Ils disputeront dix matchs lors du premier tour (contre six actuellement) mais à chaque fois contre des équipes différentes. Un calendrier sera effectué en amont pour que chaque formation joue cinq matchs à domicile et cinq matchs à l’extérieur. Il sera également établi en fonction des chapeaux de chaque équipe mais tout le monde ne pourra pas jouer contre tout le monde. Une équipe pourrait donc se qualifier pour le tour suivant en profitant d’un calendrier plus abordable sur papier car elle aura tiré les équipes des plus faibles de chaque chapeau.
À la fin des dix matchs, les huit premiers se qualifient pour les huitièmes de finale alors que les équipes classées de la neuvième à la vingt-quatrième place disputeront une sorte de seizièmes de finale dont les vainqueurs rejoindront les huit premiers. À partir de là, la formule redevient simple avec des matchs aller-retour. Le vainqueur de la compétition aura disputé en tout 17 ou 19 matchs contre treize pour le moment, dont certains le jeudi alors que ce jour est actuellement réservé aux autres compétitions européennes. Pour faire de la place dans le calendrier, l’UEFA réfléchirait même à forcer certains championnats à réduire leur nombre de participants. Ce projet intervient dans un contexte où plusieurs grands clubs menacent de créer une Super ligue européenne fermée pour maximiser les profits et l’attractivité des joutes internationales.
Pour résumer : plus de matchs, plus d’équipes, toujours les mêmes, une formule illisible et pas forcément juste pour un football toujours plus influencé par le business.