Mardi, vers 16h30, une policière a été grièvement blessée dans le complexe cellulaire du centre administratif de la police fédérale, rue Royale, à Bruxelles, rapporte Sudinfo. L’information a été confirmée par la police de Bruxelles et par le parquet. La policière a été admise à l’hôpital Saint-Pierre dans un état critique.
L’agression s’est produite lorsque la police a ramené une personne appréhendée au complexe cellulaire. "Cette personne s’est violemment opposée à son incarcération et a lourdement frappé notre collègue, Une équipe d’urgence est arrivée sur place pour l’emmener à l’hôpital", a indiqué une porte-parole de la police locale. Le chef de corps de la police bruxelloise, le commissaire principal Michel Goovaerts, s’est rendu à l’hôpital pour assister la famille de la victime.
Dans une première réaction officielle, mercredi matin, le Parquet de la capitale précise que les faits se sont passé alors que les policiers procédaient à la fouille d’une personne avant son placement en cellule.
" Cette personne avait été privée de sa liberté administrativement un peu pus tôt dans l’après-midi pour trouble à l’ordre public", précise encore le communiqué, qui ajoute que la procédure "Nixon" avait été initiée, une procédure permettant l’admission forcée en psychiatrie d’une personne semblant présenter un danger grave pour elle-même ou son entourage. Le suspect se trouvait au RAC en attendant son transfert vers un hôpital.
Le communiqué conclut : "Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme, âgé de 41 ans, s’en serait pris aux deux policiers qui exécutaient la fouille, et aurait frappé à plusieurs reprises l’un d’entre eux. Une policière âgée de 21 ans, venue en renfort, aurait à son tour reçu plusieurs coups de poing au visage. L’individu a pu ensuite être maîtrisé par les policiers. La policière a quant à elle perdu connaissance."
Le suspect a été privé de liberté. Il sera auditionné dans le courant de la journée.
Les jours de la policière ne sont actuellement plus considérés comme étant en danger.
