Elle est présentée comme une première mondiale : la flash radiothérapie devrait faire avancer la recherche et offrir un meilleur traitement aux malades du cancer. Il s’agit d’une nouvelle forme de radiothérapie qui délivre la dose d’irradiation en quelques millisecondes au lieu de quelques minutes, pour détruire la tumeur en sauvegardant un maximum de tissus sains.
Au centre hospitalier universitaire vaudois (le CHUV), on mène des expériences sur des animaux depuis plus de 10 ans. Mais aujourd’hui, les expériences ont lieu sur des humains atteints de tumeurs cutanées superficielles. Et les premières expérimentations sont prometteuses, cette radiothérapie dite "flash" permet de protéger les tissus sains qui sont autour de la lésion tout en agissant sur la tumeur.
"Avec cet effet flash, on pourrait donc donner davantage de doses pour s’attaquer à des cancers résistants à la radiothérapie, ce que l’on ne peut pas le faire en radiothérapie conventionnelle", nous explique Le professeur Jean Bourhis, Directeur du service de Radio Oncologie au CHUV.
Et de poursuivre : "La nouveauté, c’est que l’on va développer sur le même concept Flash une machine qui pourra utiliser des électrons de beaucoup plus haute énergie encore pour pénétrer plus en profondeur pour traiter des cancers jusqu’ici radio résistants".