Bruxelles

Une gestion écologique pour les parcs bruxellois

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Par Vivre Ici Bruxelles

Comment sont gérés les espaces verts à Bruxelles ? Quelle est l’approche de Bruxelles Environnement ? Vous allez nous en parler aujourd’hui. Il s’agit en fait d’une gestion écologique. Qu’entend-on par là ?

C’est une démarche qui est centrée sur l’approche différenciée. En clair, on gère autant que nécessaire mais sans intervenir quand ce n’est pas indispensable. Des modes de gestion différents sont appliqués selon les zones afin de favoriser la biodiversité. Et à cet égard, les jardiniers de Bruxelles Environnement ont un rôle primordial à jouer, ils s’intéressent d’ailleurs sans cesse aux nouvelles méthodes de travail…

Différents facteurs pris en compte

L’intensité de la fréquentation, tout comme un classement historique et patrimonial éventuel sont pris en compte. Les parcs du centre sont gérés plus intensivement que des sites semi-naturels en périphérie, comme par exemple le Scheutbos et le Zavelenberg.

Des pratiques qui parfois interpellent

C’est une volonté par exemple de laisser davantage de zones de fauche. Ce ne sont pas nécessairement des prairies fleuries, mais aussi des zones de pelouse qu’on ne fauche que 1 à 2 fois par an. Cela va permettre aux fleurs sauvages de se développer. Cela permet d’offrir le gîte et le couvert à toutes sortes de petits animaux et insectes. Dans le même ordre d’idée, du bois mort est laissé au sol. Cela sert d’abri et de nourriture aux animaux et aux champignons. Les alentours des étangs ne sont fauchés qu’une fois par an, pour ne pas déranger l’habitat. Des haies et arbustes sont taillés moins régulièrement et se développent donc plus librement.

On essaie de tondre moins souvent, moins sévèrement. Dans certains parcs, on retarde les premières tontes pour permettre aux bulbes de fleurs de se reconstituer.

Cela peut parfois laisser penser à certains que l’endroit n’est pas entretenu. Ce n’est pas le cas. C’est même le contraire. C’est pensé et réfléchi, et les Bruxellois et les Bruxelloises peuvent d’ailleurs faire la même chose s’ils ont un jardin, laisser par exemple un petit coin sauvage.

Varier les espèces

On cherche en effet à diversifier les plantations pour éviter les monocultures, et rajouter de la diversité dans les espèces, mais aussi les couleurs, les feuillages, les floraisons. Cela participe à la beauté du paysage mais aussi à diversifier l’alimentation des insectes et des oiseaux. Grâce à cela, les plantations sont également moins sensibles aux maladies et ravageurs.

Stop aux pesticides

Ils sont persona non grata ! Et cela conduit évidemment à une augmentation de la végétation spontanée, qu’on appelle souvent à tort mauvaises herbes. Elles ne sont en rien mauvaises, elles sont même fort appréciées des insectes. Cela implique d’agir autrement en désherbant manuellement ou mécaniquement, en utilisant des paillis ou des plantes couvre-sol. A d’autres endroits, on laisse pousser ces herbes, et le passage des piétons élimine la végétation sur les parties vraiment utilisées.

Un mot d’ordre : réutiliser

Le broyat des tailles est utilisé pour aménager les chemins. Les branches sont utilisées pour aménager des petites clôtures. Un arbre abattu peut par exemple être transformé en banc ou sculpture.

Et pour découvrir les espaces verts de la capitale, un site internet Garden. Brussels.

Chaque lundi, retrouvez les bons plans et infos utiles de Pascale Hourman, porte-parole de Bruxelles Environnement dans Vivre Ici Bruxelles entre 14h et 16h.

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