Une équipe de chercheurs de l'Université de Helsinki en Finlande, de la Société norvégienne de cancérologie et du Centre international de la recherche sur le cancer, établi en France, s'est penchée sur le cas de 10.288 enfants finnois âgés de 9 à 12 ans.
Les enfants ont été répartis en 3 groupes en fonction de leur consommation d'écrans de télévision et d'ordinateur (occasionnelle, moyenne ou fréquente) et en fonction de leur activité physique (occasionnelle, moyenne, fréquente).
Les chercheurs ont aussi mesuré la taille, le poids et le tour de taille de ces enfants.
Les chercheurs ont observé que les plus friands de télévision et d'ordinateur s'exposaient à un risque plus élevé de surpoids et d'obésité abdominale.
Cela s'est aussi vérifié chez ceux qui pratiquaient le plus d'exercice.
L'équipe souligne toutefois que cela ne démontre aucun lien de cause à effet.
"Il est à noter que cette étude transversale ne révèle en rien un lien de causalité. Il est possible que les enfants en surpoids passent plus de temps devant les écrans ou qu'un temps important passé devant l'écran aboutisse à un surpoids", explique la chercheuse Elina Engberg.
"L'étude n'a pas non plus mesuré l'intensité de l'exercice physique. Les participants ont seulement évalué la part occupée par le sport dans le temps libre. Des recherches plus approfondies sur les effets combinés des écrans, de l'activité physique et du régime alimentaire sur le poids de l'enfant sont nécessaires".
Les écrans sont devenus omniprésents dans la société moderne. Ces résultats, publiés dans la revue Scientific Reports, indiquent que les stratégies employées pour réduire la sédentarité et le temps consacré aux écrans peuvent contribuer à juguler l'obésité et le surpoids chez les enfants.