Dans les heures qui ont suivi, le monde politique flamand s'est indigné face à ces réactions haineuses. Le président du sp.a, Conner Rousseau, a été le premier président de parti à réagir sur Twitter: "La déshumanisation se poursuit. C'est à vomir. Il s'agit de personnes en chair et en os. Jusqu'où va-t-on laisser passer ça? JUSQU'OÙ? N'avons-nous rien appris du passé? Politique, peu importe votre couleur, faites-vous entendre", a-t-il écrit.
"Soyons clairs : la haine et le racisme n'ont pas la place chez nous", a pour sa part affirmé Focus & WTV dans un message publié sur sa page Facebook.
A l'heure où donner son avis se fait en quelques secondes sur les réseaux sociaux, de plus en plus de cas se retrouvent devant la justice. Ainsi, en juin dernier, un internaute écopait de 10 mois de prison avec sursis et 750 euros de paiement de dommages et intérêts pour sexisme et incitation à la haine raciale dans des commentaires publiés sur Twitter.
Alors, que peut-on dire (ou pas) sur les réseaux sociaux et dans l'espace public en général ? Quels sont les propos qui tombent sous le coup de la loi ? Petit résumé de la législation en la matière.
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