Exceptionnel Stephen Curry. Le Chef, de son surnom, a touché au sublime dimanche soir et a permis à Golden State de remporter le 7e et dernier match de la série à Sacramento.
Après la perte de la précédente rencontre à domicile en déjouant totalement, les Warriors ont montré le visage conquérant qu’on leur connaît depuis qu’ils ont entamé leur dynastie en 2015 avec quatre sacres à la clé.
Et dans ce match décisif chez des Kings qui pensaient peut-être avoir frappé un grand coup en égalisant contre toute attente, l’expérience des joutes du printemps a primé pour gérer le poids de la pression, Golden State s’appuyant sur son chef Curry, en mode quatre étoiles, comme en atteste sa régalade.
Ses 50 pions (à 20/38 dont 7/18 derrière l’arc) sont un record pour un match N.7 et lui-même n’en avait jamais encore marqué autant en play-offs.
De quoi faire oublier la mauvaise adresse de Klay Thompson (16 pts à 4/19) et la performance encore transparente de Jordan Poole (8 pts), censés être ses relais en attaque. Mais Kevon Looney, glouton au rebond (21 dont 10 offensifs, 11 pts), et Andrew Wiggins (17 pts) ont été des lieutenants fidèles des deux côtés du terrain.
Il faut se rappeler de temps en temps qu’il s’agit de l’un des plus grands joueurs de l’histoire
"Nous prenons tout ceci pour acquis parce qu’il est brillant soir après soir et que cela fait dix ans que nous le regardons faire. Mais il faut se rappeler de temps en temps qu’il s’agit de l’un des plus grands joueurs de l’histoire", a déclaré sans ambages Steve Kerr, après la victoire de son équipe (120-100).
"C'est ce que je ressentais à l’époque où je jouais avec Michael Jordan", a ajouté le coach.
Très vite, les réseaux sociaux se sont emballés et la planète NBA de saluer la "masterclass" de Curry, qualifiée de "légendaire" par Kevin Durant (Suns), qui remporta deux titres avec lui en 2017 et 2018, d'"irréelle" par Trae Young (Hawks), l’ancienne idole des Lakers Magic Johnson la plaçant "parmi les plus grandes qu’il ait jamais réussies".