Faire un Nouvel An à moins de 40% du taux d’occupation, c’est du jamais vu !
Avec les restrictions sanitaires prises dans différents pays européens, une vague d’annulations de réservation a déferlé sur le secteur hôtelier.
Olivier Lallement, directeur bruxellois des 9Hotel Collection, nous fait part du constat du taux d’occupation historiquement bas des hôtels de la capitale : "Faire un Nouvel An à moins de 40% du taux d’occupation, c’est du jamais vu ! Cela fait 15 ans que je suis à Bruxelles et, les hôtels sont d’habitude complets en fin d’année."
►►► À lire aussi : La plupart des restaurants resteront fermés en cette soirée du Nouvel An
"On n’y arrive pas même si on a baissé les prix à plus de 50%. Nous avons de la chance de ne pas mettre la clef sous la porte étant donné que nous sommes soutenus par le groupe hôtelier auquel nous appartenons."
Des annulations en cascade et une clientèle internationale absente
En plus des mesures sanitaires, le secteur hôtelier a dû affronter l’annulation de nombreuses festivités, la fermeture des bars et des restaurants dès 23 heures et l’absence d’une clientèle internationale pour ce réveillon habituellement prisé.
La présence de clients hollandais ne compense pas notre manque à gagner
Hans Van Der Biesen, directeur des hôtels Thon Benelux, précise que même si certains hôtels bénéficient de la présence d’une clientèle hollandaise, la réalité du secteur reste très compliquée en ces fêtes de fin d’année : "La fermeture des Plaisirs d’hiver, la succession des vagues de contamination n’ont pas joué en notre faveur. Et la présence de clients hollandais ne compense pas notre manque à gagner."
"Plus encore, l’absence des réunions et des conférences internationales pourrait amener certains hôteliers à fermer leur établissement pendant quelques semaines dès le début de l’année 2022."