Et si un régime alimentaire strict permettait de limiter l’apparition de symptômes en lien avec la maladie d'Alzheimer ? C’est ce qu'affirme une nouvelle étude américaine menée par des chercheurs de l’université de USC Leonard Davis School of Gerontology et publiée dans la revue Cell Reports.
Dans cette étude menée sur des souris, les spécialistes ont remarqué qu’un régime se rapprochant du jeûne intermittent a limité le niveau de deux protéines : la bêta-amyloïde et la protéine tau hyperphosphorylée. Ces deux protéines provoquent des perturbations des fonctions cognitives et conduisent à la démence. Elles sont caractéristiques de la maladie d'Alzheimer.
Pour mener à bien leurs recherches, les chercheurs ont soumis à des souris, génétiquement modifiées pour développer la maladie d'Alzheimer, deux types de régimes. La première catégorie a suivi un régime "imitant" le jeûne appelé "Fasting Mimicking Diet" (FMD) .
Il est pauvre en calories, protéines et glucides mais riche en graisse insaturée (graisses saines). Cela limite de 40% l’apport énergétique.
Ce régime a été suivi pendant quatre à cinq jours d'affilée deux fois par mois sur une période de quinze mois. Entre ces cycles, les souris suivaient un régime alimentaire régulier. Le deuxième groupe a été soumis à un régime normal.