Si vous avez loupé les épisodes précédents, un résumé s'impose. La taxe urbaine "non-ménage" frappe les avocats, les médecins, les commerçants qui exercent une activité économique sur le territoire de la ville de Liège sans être domicilié à cette adresse. Depuis longtemps, elle est contestée: les uns parce qu'ils paient deux ou trois fois parce qu'ils ont plusieurs succursales; les autres parce que leur bureau s'apparente à une boite-aux-lettres, occupée très occasionnellement, et qu'ils n'ont donc pas de déchets à mettre en poubelle.
Des dizaines de citoyens se sont plaints devant les tribunaux. D'autres ont introduit des recours administratifs, des demandes d'exonération. Depuis une demi-douzaine d'années, ce contentieux a été gelé, dans l'attente des décisions de justice. En cour d'appel, la taxe "non-ménage" a d'abord été déclarée illégale, avant que des magistrats ne la valident définitivement, en janvier. L'administration communale s'est alors empressée d'envoyer un courrier recommandé aux récalcitrants, pour récupérer son dû.