Le projet "First Spin-Off Pulso" développé par l’UMons et l’ULB, et présenté ce vendredi, a pour objectif de créer un dispositif capable de contrôler et de reproduire avec une haute-fidélité tout type de flux artériel du système cardiovasculaire.
Depuis près de vingt ans, le service Fluides-Machines de la faculté polytechnique de Mons de l’UMons et le laboratoire de médecine expérimentale de la faculté de médecine de l’ULB au CHU de Charleroi travaillent conjointement à l’élaboration d’une technologie permettant de reproduire, en dehors du corps humain, des conditions dynamiques pulsatiles de différentes localisations artérielles.
La "Pulso Pump"
"La Pulso Pump permettra de reproduire les conditions hémodynamiques du système vasculaire nécessaires à l’analyse in vitro incontournable pour l’étude et la validation du comportement des prothèses vasculaires.", a indiqué un des promoteurs du projet dont le but est de reproduire in vitro le comportement du système cardiovasculaire humain. Selon les instances universitaires, le "dispositif pourra générer un large éventail de débits physiologiques, passant des débits cérébraux de plus faible intensité aux plus importants flux aortiques, que ce soit dans des conditions standards ou dans des conditions pathologiques associées à des maladies".
Un projet soutenu par la Région
Le dispositif est essentiel, selon ses promoteurs, qui ont indiqué "que 2% à 5% de la population développera un anévrisme au cours de sa vie, nécessitant par la suite une intervention chirurgicale ou endo-vasculaire".
Actuellement, la technique permettant la pose d’une prothèse endo-vasculaire métallique, le "stent", n’est pas encore totalement satisfaisante. "Pulso" est un projet qui fait partie du programme FIRST Spin Off (FSO) par lequel la Région wallonne vise à soutenir la création d’entreprises spin-off et la formation à l’esprit entrepreneurial des chercheurs. Le projet bénéficiera à ce titre d’un financement de deux ans, soit 200.000 euros.