32 jours. Cela fait déjà 32 jours que les combats font rage en Ukraine. 32 jours de censure et de propagande du côté russe, d’appel à la solidarité du côté ukrainien.
Car, nous l’aurons tous constaté, le conflit est à la fois une guerre physique et une guerre de l’information. Le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, adoptent des comportements très différents en matière de communication. Vladimir Poutine pour commencer, suit les stratégies de ses prédécesseurs et capte l’essentiel l’attention sur lui, le reste se portant sur quelques-uns de ses proches au pouvoir. En Russie, une seule opinion règne, celle du Kremlin, n’en déplaise aux médias qui se voient appliquer un principe de censure. Toute information "mensongère" au sujet de l’armée russe ou toute évocation des mots "guerre" et "invasion" est passible d’une peine d’emprisonnement ou d’une amende salée. La journaliste russe Marina Osviannikova par exemple, en a fait les frais après avoir dénoncé l’invasion russe en Ukraine et la propagande menée par le gouvernement du pays en plein direct à la télévision. Du jamais vu.